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Aides rénovation copropriété 2025 : 9 clés pour réussir

9 clés pour obtenir MaPrimeRénov’, CEE, éco-PTZ et aides locales. Optimisez vos financements et sécurisez votre rénovation énergétique en copropriété.

Pour obtenir les subventions et financements pour une copropriété MaPrimeRénov’ Copropriété, CEE, Éco-PTZ collectif ou aides locales – il est essentiel de connaître précisément les règles en vigueur.

Les syndics, au cœur des projets de rénovation énergétique en copropriété, doivent souvent naviguer dans un cadre réglementaire complexe, source de craintes et d’incompréhensions.

Si l’accompagnement par un Assistant à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) est fortement recommandé, le syndic doit néanmoins maîtriser les fondamentaux afin de répondre avec précision aux sollicitations des copropriétaires et du conseil syndical.

Cet article présente les éléments essentiels à connaître en 2025-2026 pour sécuriser vos démarches et maximiser les financements.

MaPrimeRénov’ Copropriété : comprendre le seuil des 35 % de gain énergétique

Atteindre 35 % de gain énergétique pour débloquer MaPrimeRénov’, CEE et Éco-PTZ

Dans un projet de rénovation énergétique en copropriété, le seuil réglementaire de 35 % de gain énergétique est essentiel. Fixé pour encourager les rénovations globales, il conditionne l’accès à :

  • MaPrimeRénov’ Copropriété : subvention des travaux énergétiques et induits sur parties communes,
  • Éco-PTZ collectif : prêt à taux zéro jusqu’à 50 000 € par logement sur 3 à 20 ans pour financer la quote-part des copropriétaires,
  • CEE – Coup de pouce "Rénovation globale" : prime minimale de 27 €/m² habitable,
  • Aides locales : généralement alignées sur ce seuil.

Pour l’atteindre, un bouquet de travaux est indispensable, combinant plusieurs postes incluant potentiellement l’isolation des murs, la rénovation de toiture, le remplacement de chaudière, la pose de robinets thermostatiques ou autres interventions d’amélioration thermique.

Certaines aides locales demandent parfois un gain minimum moins important que les 35%. C’est le cas d’Ecorénovons Paris + pour les copropriétés situées à Paris.

Un gain énergétique théorique : cadre réglementaire et mode de calcul

Le seuil de 35 % de gain énergétique correspond à une amélioration théorique calculée en amont par un bureau d’études ou un diagnostiqueur, sans mesure réelle après travaux.

Si l’étude prévoit, par exemple, 38 % de gain grâce à l’isolation, la rénovation de toiture, la pose de robinets thermostatiques et le remplacement de chaudière, et que ces travaux sont réalisés conformément au projet, le gain est considéré comme acquis.

Cette méthode repose sur le moteur réglementaire 3CL 2021, standardisé mais approximatif, et sur l’impossibilité de contrôler l’usage réel des occupants (effet rebond).


🔗 Vous voulez savoir comment obtenir MaPrimeRénov’ Copropriété en 2025 ? Lisez notre article !

En fin de chantier, l’Anah et le dispositif CEE vérifient uniquement la conformité des travaux réalisés, non la consommation réelle post-travaux.
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Étude énergétique et audit : étapes préalables obligatoires

Pour déterminer si le seuil de 35 % de gain énergétique est atteignable et identifier les travaux nécessaires, la réalisation d’une étude énergétique est indispensable.

Selon l’ampleur du projet et les financements visés :


La précision et la conformité de cette étude conditionnent l’éligibilité du projet et le montant des subventions mobilisables.


🔗 À lire aussi : PPPT et DTG : quelles différences pour votre copropriété ?

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Aides financières rénovation énergétique : conditions et fiabilité

Des dispositifs à déclenchement binaire

L’obtention des aides financières en copropriété repose sur un principe strict : toutes les conditions d’éligibilité doivent être respectées.

Un seul critère manquant entraîne la perte de l’ensemble des financements liés.

Exemple : un projet initial prévoyant 36 % de gain énergétique grâce au remplacement des menuiseries privatives reste éligible, mais si certains copropriétaires renoncent à ces travaux, le gain peut tomber à 34,99 %, entraînant la perte de MaPrimeRénov’ Copropriété et de l’Éco-PTZ collectif.


🔗 Voir aussi : Travaux privatifs d’intérêt collectif : obligations, aides et financement en copropriété

Cette logique binaire implique une préparation rigoureuse et un suivi précis des engagements pris par l’ensemble des copropriétaires, en particulier lorsqu’ils concernent des éléments privatifs ayant un impact collectif sur la performance énergétique.

Évolution des aides : un cadre mouvant

Les dispositifs d’aides financières en copropriété – MaPrimeRénov’ Copropriété, CEE, Éco-PTZ collectif et aides locales – évoluent régulièrement à la hausse ou à la baisse.

Le principe clé : c’est la réglementation en vigueur au dépôt du dossier qui s’applique. Un dépôt en décembre peut ainsi bénéficier des conditions de l’année N, tandis qu’un dépôt en janvier relève de l’année N+1.

Fréquence des évolutions :

  • CEE : modifications continues,
  • Aides locales : souvent fixées pour trois ans, sous réserve que l’enveloppe budgétaire de la collectivité ne soit pas entièrement consommée. Bien vérifier avec son AMO ou son espace France Rénov’ locale que c’est le cas,
  • MaPrimeRénov’ Copropriété : barèmes actualisés chaque année, annoncés en décembre pour application en janvier.
Conseil : voter les travaux en décembre permet de choisir l’année la plus avantageuse pour le dépôt du dossier.

Subventions copropriété : bonnes pratiques pour éviter les refus

Interdiction de signer un devis avant accord écrit

La règle est stricte : aucun devis ne doit être signé avant la confirmation écrite de l’aide (MaPrimeRénov’, CEE, aides locales…).

Toute signature anticipée rend le projet inéligible, sauf en cas d’accord exceptionnel de l’administration.

Interdiction de démarrer les travaux avant validation des financements

Idem, aucun chantier ne doit débuter sans accord définitif et déblocage des fonds, y compris pour l’Éco-PTZ collectif.

Même sous la pression des entreprises ou des copropriétaires, il faut attendre – souvent 6 à 12 mois – pour éviter tout risque d’absence de financement en cours de chantier, avec factures et échafaudages déjà en place.

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Répartition des aides : sécurisation par vote en AG

Comme pour les travaux, les subventions collectives sont réparties selon les tantièmes, sauf décision contraire votée en AG.

Dans la majorité des copropriétés, aucune résolution spécifique n’est adoptée pour cette répartition, ce qui constitue une erreur et fragilise juridiquement la décision.

Il est fortement recommandé de prévoir un vote dédié afin de limiter les risques de contestation.

En copropriété, une décision peut être attaquée jusqu’à 5 ans lorsqu’elle concerne la répartition des charges, contre 2 mois pour la plupart des autres résolutions.

FAQ

Quelles aides sont disponibles pour une copropriété en 2025 ?

En 2025, les principales aides sont MaPrimeRénov’ Copropriété, les CEE, l’Éco-PTZ collectif et certaines aides locales.

Comment atteindre le seuil des 35 % de gain énergétique ?

En combinant plusieurs travaux : isolation, rénovation de toiture, changement de chaudière, régulation du chauffage ou remplacement des menuiseries.

Peut-on obtenir MaPrimeRénov’ Copropriété sans 35 % de gain ?

Non. Ce seuil est obligatoire pour MaPrimeRénov’, l’Éco-PTZ collectif et les CEE rénovation globale.

Que se passe-t-il si certains copropriétaires refusent des travaux ?

Si cela fait baisser le gain énergétique sous 35 %, toutes les aides peuvent être perdues.

Peut-on signer un devis avant l’accord des aides ?

Non. Toute signature ou début de travaux avant validation rend le projet inéligible.

Les aides financières évoluent-elles souvent ?

Oui. Les barèmes des CEE, de MaPrimeRénov’ et des aides locales changent régulièrement.

Comment sont réparties les aides dans une copropriété ?

Par défaut, selon les tantièmes, sauf décision contraire votée en assemblée générale.

Faut-il passer par un AMO pour obtenir les aides ?

Ce n’est pas obligatoire pour toutes les aides mais fortement recommandé pour sécuriser le montage des dossiers et éviter les refus. Le recours à l’AMO est en revanche obligatoire pour MaPrimeRénov’ Copropriété.

Quelle étude faut-il réaliser avant de demander des aides ?

Un DPE collectif suffit pour MaPrimeRénov’ seule. Un audit énergétique ou un DTG avec audit est nécessaire pour cumuler plusieurs aides.

Portrait d'Aimé, en charge des relations avec les syndics et professionnels de mondeviscopro.fr
Aimé de la VillejéguCo-fondateur de mondeviscopro.fr

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